MARIENI SAREDO

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+ Biografia by Giacomo Lombroso

+ Italiani alla Campagna di Russia

+ La Battaglia della Bèresina

   

+ Souvenirs du Général Vionnet

COLONNELLO GIUSEPPE MARIENI

 

+ Epopea del Corpo Sped.Italiano

CAPO BATTAGLIONE DEL GENIO NAPOLEONICO

 

+ La Division Suisse

NELLA CAMPAGNA DI RUSSIA

 

+ The Bridges that Eblé built

     

LA BATTAGLIA DELLA BERESINA

   

SOUVENIRS DU GENERAL VIONNET (1769 - 1834)

 

 

[...]  Le 18, on continua la retraite.  Le 19, nous passames le Borrysthène,  à Orsa.  Le 20,  à Dobronna.  Le 21, à Oriba. Le 22, à Kokanova.  Le 23, à Bobre.

 

 

Le froid était d'autant plus insupportable que l'armée n'avait rien à manger. Un grand nombre d'hommes périssaient de misère; leurs cadavres couvraient les routes; les corps étaient tellement affaiblis, que les soldats ne pouvaient pas, la plupart du temps, faire de feux et qu'ils mangeaient la chair des chevaux toute crue.

Le 25, l'armée arriva devant Borisow qui était occupé par l'armée russe de Moldavie. Nous biv. sur une petite montagne d'où l'on découvrait la ville. Les Russes avaient fait des redoutes qui étaient garnies de canons; ils occupaient une espèce de camp retranché en face du pont. La ville est bâtie en amphithéâtre contre une colline qui domine toute la rive gauche de la Bérésina; le passage de cette rivière est un des plus difficile à cause que ses bords sont marécageux. Il se trouvait encore une difficulté de plus à cause des glaces que la rivière charriait, qui renversaient les travaux que l'on commençait.
Le 26,  nous biv.  à l'entrée du pont qui a près d' un quart de lieue de long, en colonne serrée, dans un endroit où il y avait beaucoup de bois dont on fit de grands feux, ensuite nous remontâmes la rivière jusque près de Stadzianca où l'on travaillait à construire  un pont. Nous biv. vis à vis de l'endroit où l'on travaillait, on regardait avec inquiétude l'ouvrage qui allait très lentement et l'on écoutait les coups de fusils que les tirailleurs qui étaient passés à droite ne cessaient de tirer pour éloigner l'armée russe. Les corps étaient déjà diminués d'une manière sensible, les régiments étaient réduits à très peu de monde.
Les ouvriers travaillaient toute la nuit.
Le  matin  du  27  le  pont  était  achevé; on en avait commencé un

Louis Joseph Vionnet de Maringonne

 second qui ne put être terminé. La Garde passa à la pointe du jour.

L'Empereur, les maréchaux et beaucoup de généraux étaient à la tête du pont pour maintenir l'ordre; mais malgré leur présence et leurs efforts, les hommes se précipitaient sur le pont avec une espèce de fureur, ce qui fut cause qu'il se rompit plusieurs fois, ce qui retardait beaucoup le passage. Nous biv. à l'entrée du bois sur une hauteur, entre des marais; la nuit fut des plus mauvaise.

 

 

 

Le 28 au matin la bataille de Borisow commença, l'armée française se couvrit de gloire; il y eut une charge de cavalerie qui mit un grand désordre dans l'armée russe qui se retira avec précipitation dans la ville. Nous fîmes un grand nombre de prisonniers. Presque au même instant le maréchal Oudinot fut blessé.

 

Le soir, nous biv. dans le même endroit que la nuit précédente;il tomba une grande quantité de neige et le vent était si violent qu'il enlevait le feu et même le bois. Nous souffrîmes tout ce qu'il est possible d'imaginer pendant cette triste nuit.

Le passage de la Beresina est un des événements les plus extraordinaires dont l'histoire puisse conserver le souvenir. L'armée, fatiguée par la longueur des marches, affaiblie par les privations et la faim, exténuée par le froid, était déjà détruite moralement, quoiqu'elle exista encore physiquement.
A l'aspect du nouveau danger que présentait notre position, chacun songea à sa conservation

personnelle; les liens de la discipline achevèrent de se briser; alors il n'y eut plus d'ordre; le plus fort renversait le plus faible et lui marchait sur le corps pour arriver au pont.
On se précipitait en foule pour passer et il fallait, avant que d'entrer sur le pont, gravir une montagne de cadavres et de débris; beaucoup de soldats blessés ou malades, de femmes à la suite de l'armée étaient renversés par terre et foulés aux pieds.

Quelques centaines d'hommes furent écrasés par les canons.
La foule qui se pressait pour passer formait une masse immense qui couvrait un grand espace de terrain et dont les mouvements ressemblaient aux vagues de la mer. A chaque espèce d'ondulation, les hommes qui n'étaient pas assez forts
pour résister au choc étaient jetés par  terre  et  étouffés  par  la
masse. L'armée russe s'étant rapprochée, il tomba quelques obus et des boulets au milieu de ces malheureux; la terreur s'empara de tous les esprits.
Beaucoup de monde tenta de passer sur des chevaux à la nage; quelques uns réussirent mais la plupart furent noyés, entraînés par les glaçons et même coupés en morceaux par leur choc. On en vit arrêtés par les glaces, sans pouvoir s'en dégager périr ainsi.

 

 

Passage de la Bérésina - Lithographie de Adam

La division polonaise qui était arrivée à la gauche de la Beresina ayant été repoussée par les Russes, eut beaucoup de peine à percer cette masse de débris et à gravir cette montagne de cadavres; mais étant enfin parvenue à la droite du fleuve et l'armée russe continuant à la poursuivre, elle mit le feu au pont, abandonnant à l'ennemi plus de vingt mille soldats ou domestiques, deux cents pièces de canon et mille voitures. Quelques uns de ces infortunés tentèrent encore de passer, quoique le feu fut au pont, mais ils périrent tous, soit en brûlant soit en se noyant.[...]

[...]Le matin du 29, je visitais l'endroit où avait été le pont; la rivière était presque entièrement gelée et le silence de la mort avait succédé aux bruits de la guerre. On voyait quelques corps qui occupaient la hauteur de Studzianca où nous avions bivouaqué le 26. Les débris abandonnés par l'armée française couvraient toute la plaine et présentaient un aspect effrayant.
 

 

  L’EPOPEA DEL CORPO DI SPEDIZIONE ITALIANO

 THE BRIDGES THAT ÉBLÉ BUILT

  LA DIVISION SUISSE

 

 

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